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1. Moteur à vapeur.
 


Le moteur à vapeur est une machine à vapeur à deux cylindres verticaux. La marmite alimente la machine à vapeur grâce à un système de transmission de vapeur d'eau sous pression. La machine entraîne les pistons qui à leurs tours provoquent la rotation de l'unique roue motrice. C'est un prototype simplifié de l'ancienne locomotive à vapeur. C'est le premier moteur qui fut utilisé sur les voitures.

 
2. Moteur à essence ou à explosion. 
 



Il est apparu en 1859 et fut inventé par le belge E. LENOIR, qui déposa un brevet pour le "moteur à gaz et à air dilaté" : c'est un moteur à combustion interne à deux temps et c'est en 1860 que surgit la première ébauche du moteur à explosion. Ce moteur à allumage électrique et à refroidissement à eau était tout d'abord alimenté au gaz d'éclairage. Puis, plus tard, l'invention du carburateur permet de remplacer le gaz par du pétrole. Mais, il faut attendre 1872 pour imaginer un carburateur efficace qui utilise le pétrole donnant ainsi naissance à la première machine à combustion interne à huile lourde. En 1876, jaillit le moteur à quatre temps qui permet d'exploiter véritablement le moteur à explosion. C'est seulement en 1889 qu'il est installé sur une voiture à quatre places. C'est en janvier 1891 qu'émergent les premiers modèles de voitures françaises dans les rues de Paris équipées de moteur BENZ. Ce sont également les premières voitures à être commercialisées.

3. Moteur diesel.
 


Il fut créé en 1892 par R. DIESEL. Au départ, c'est un moteur monocylindrique d'une puissance de 20CV à injection de combustible. Le développement rapide de ce moteur a été rendu possible grâce à l'invention de la pompe d'injection mécanique avec pistons à entailles par R. BOSCH et F. LANG. C'est un moteur à combustion dont l'allumage est spontané par un phénomène d'auto inflammation. Il fut conçu pour fonctionner au charbon pulvérisé. Cependant du fait d'un problème de résidu, le moteur passa aux carburants liquides, comme le fioul ou les huiles végétales. Finalement, le fioul est préféré car il est moins coûteux et se pulvérise mieux. Le moteur devient performant avec l'apparition de la pompe à injection.
                
Comme le moteur à essence, il est constitué de pistons coulissant dans des cylindres, fermés par une culasse reliant ceux-ci aux collecteurs d'admission et d'échappement. Il est également muni de soupapes commandées par un arbre à cames. Son fonctionnement repose sur l'auto inflammation du gazole, fioul lourd ou encore huile végétale brute dans de l'air comprimé à 1/20 du volume du cylindre avec une température portée de 600°C à 1500°C. Le carburant s'enflamme une fois qu'il a été injecté sans qu'il soit nécessaire à un allumage des bougies. Lorsqu'il brûle, le mélange augmente la température et la pression dans le cylindre, cela repousse alors le piston qui fournit une force sur une bielle ce qui entraîne alors la rotation du vilebrequin. Cependant, ce moteur a des conséquences sur l'environnement même si actuellement il pollue moins que le moteur à essence grâce à la diminution de la consommation du gazole, des filtres et une régulation électronique.
 Ce moteur est utilisé depuis 1912 jusqu'à nos jours.